Prix St J. Bourdin - 2006

 

Académie du Berry

Séance solennelle du samedi 4 novembre 2006, à Bourges

 

Remise du prix Saint-Jean Bourdin,
à Messieurs Jean-Mary COUDERC et Régis MIANNAY
pour leur livre « LE BERRY INSOLITE »

 

Allocution de Catherine RÉAULT-CROSNIER, présidente du prix

 Le prix Saint-Jean Bourdin est remis chaque année, à une personne honorant par son action le Berry, mettant en valeur le patrimoine de cette belle région, les coutumes, l’histoire, les arts… Saint-Jean Bourdin a réhabilité le livre des « Très riches heures du duc de Berry » et c’est Monsieur Penin de Jarrien, notre regretté Président, qui a décidé d’honorer cet auteur, en associant son nom au prix de l’Académie du Berry. Il le remettait chaque année, à une personnalité du monde littéraire. Monsieur Alain Bilot, notre président actuel a décidé de me passer le relais, et je le remercie de sa confiance. Ce livre sera offert tout à l’heure aux lauréats, accompagné d’un magnum gravé pour conserver les goûts du terroir berrichon.


Cette année, ce prix est décerné non pas à une mais à deux personnes puisque le livre choisi est né de la collaboration de deux écrivains, Monsieur Jean-Mary Couderc et Monsieur Régis Miannay qui sont deux universitaires. Je vais vous les présenter puis j’analyserai leur livre, « Le Berry insolite » qui est primé ce jour.


                                


Monsieur Jean-Mary Couderc est né en 1939 à Rillé en Indre-et-Loire. Il est président de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Touraine depuis 2002, biogéographe passionné, maître de conférences honoraire en géographie, archéologue du paysage à l’Université de Tours, (chargé de cours honoraire à l’Université d’Angers), ancien président de la SEPANT, Société pour l’Étude, la Protection et l’Aménagement de la Nature en Touraine.

Monsieur Jean-Mary Couderc a, ou a eu, de nombreuses responsabilités dont celle d’être membre de la commission des Sites, Perspectives et Paysages d’Indre-et-Loire (de 1976 à 2006), correspondant départemental des Antiquités Historiques pour le département d’Indre-et-Loire, directeur régional honoraire de la revue géographique « Norois » des universités de l’ouest de la France (de 1989 à 2002), expert auprès de l’INAO (Institut des Appellations Contrôlées) pour les fromages (Valençay, Selles et Sainte-Maure) et les vignobles (Appellation Contrôlée Touraine) (depuis 1995), membre du Conseil scientifique du domaine de Chambord (depuis 1997), membre du conseil scientifique régional du parc régional naturel Loire-Anjou-Touraine et du patrimoine naturel (depuis 1998), membre du conseil scientifique régional des réserves biologiques de l’ONF (depuis 1999).

Notre lauréat fait partie de très nombreuses associations pour la défense de la langue française, de l’ornithologie, de la géographie, de l’archéologie, de la phytosociologie, de la Hongrie…

Il est à l’origine de découvertes scientifiques qui, comme ses livres, sont insolites : découverte d’un hybride d’alose, des espèces de mousses de tourbières en région Centre, du plus bel exemple de « Celtic Fields », champs de l’âge du Bronze, (dans les landes de Cravant, en Indre-et-Loire), d’un type de marais calcaire inconnu jusqu’ici en France (à Beaumont-la-Ronce et Saint-Paterne-Racan), d’un polissoir fixe dans une forêt (commune de Chanceaux-sur-Choisille).

Notre lauréat a beaucoup enseigné tout d’abord dans divers lycées et écoles normales puis en facultés à Tours et Angers.

Monsieur Jean-Mary Couderc a publié de nombreux livres d’histoire et de géographie locale dont une série comportant le mot « insolite » dans le titre de l’ouvrage comme par exemple « L’Anjou insolite », « Le Loiret insolite », « Saint-Avertin insolite », « La Touraine insolite », « La Loire insolite » et maintenant « Le Berry insolite ».

Biogéographe passionné, M. Jean-Mary Couderc a publié de très nombreux ouvrages, presque une vingtaine de 1987 à 2006 dont en 2006, un ouvrage sur « Les arbres remarquables de Touraine ». Ce livre peut changer notre regard sur la nature qui nous entoure. Le patrimoine naturel mérite bien d’être recensé et sauvegardé, au même titre que les monuments historiques.


Ami de longue date de M. Jean-Mary Couderc, Monsieur Régis Miannay est professeur émérite à l’université de Nantes, membre de notre Académie et membre de l’Académie de Touraine, président de l’association des Amis de Maurice Rollinat. Il est professeur de littérature française moderne et contemporaine et réalise des conférences dans le monde entier.

Régis Miannay est né, le 2 octobre 1938, à Amiens. Ses parents sont originaires de Picardie mais s’installent à Chassignolles, près de La Châtre, en 1940, puis à Argenton-sur-Creuse où ils sont enseignants.

Dans son enfance, Monsieur Régis Miannay entend parler du poète Maurice Rollinat et de son cousin, Raymond Rollinat qui fut un des savants naturalistes du siècle dernier. Ces conversations familiales ont certainement contribué à éveiller son intérêt pour la littérature et la connaissance du Berry.

Au début de sa carrière, il fait publier deux œuvres de Maurice Rollinat : « Dans les brandes » en 1971, et « Les névroses » en 1972, aux éditions Minard, Paris. En 1979, il soutient une thèse de doctorat d’État sur Maurice Rollinat, l’homme et l’œuvre, à la Sorbonne. Sa thèse sera publiée en 1981, sous le titre « Maurice Rollinat, poète et musicien du fantastique ». Cette thèse m’a enthousiasmée par sa clarté, sa profondeur de recherche et sa présentation chronologique d’accès facile. M. Régis Miannay est officier des palmes académiques.

Monsieur Miannay est un homme très actif. Il est aussi président des Amis de la bibliothèque municipale de Nantes, membre du jury du prix littéraire de la ville de Châteauroux, président des Amis de Maurice Rollinat. Il a écrit de nombreux articles sur ce poète et s’est également intéressé à des écrivains de la fin du dix-neuvième siècle comme Hugues Rebell, Marcel Schwob, Jules Verne, ou le poète René Guy Cadou.

Monsieur Régis Miannay a aussi séjourné à l’étranger pour des cours (neuf fois aux États-Unis) ou pour des conférences et des recherches (qui l’ont conduit en Chine, au Japon, en Corée, au Canada). Pendant l’année scolaire 2005 - 2006, il a été choisi pour exercer en tant que professeur de Français à l’Université du Sud, à Sewanee, dans le Tennessee, aux États-Unis. Il a noté que le Français est la deuxième langue vivante étudiée aux États-Unis et que notre littérature et notre culture jouissent d’une excellente réputation. Monsieur Régis Miannay est donc un ardent défenseur de notre belle langue française.


Toutes ces constatations au sujet du travail et des recherches de ces deux universitaires, illustrent bien leur dévouement à la cause littéraire et plus particulièrement berrichonne et ce livre qu’ils viennent de faire paraître, en est témoin de plus.

Présentation du livre « Le Berry insolite » :

« Le Berry insolite » couvre les départements du Cher et de l’Indre ; il a une présentation attrayante : à chaque page, figurent des illustrations, des photos. L’ensemble du Berry est concerné dans sa diversité géographique, naturelle, culturelle, historique, ancestrale, coutumière, littéraire, du bocage du Boischaut aux bords de la Loire ou de l’Allier, des marais de Bourges aux étangs de la Brenne.


Vous trouverez des articles d’une à deux pages, traités de manière originale avec beaucoup de recherches. Elles sont le témoin de l’assiduité de ces deux auteurs et de leur connaissance profonde de cette région de France. Jean-Mary Couderc et Régis Miannay ont rassemblé des documents pendant plusieurs années, ont échangé leurs points de vue entre eux et avec les autres, avec cet objectif, obtenir un ensemble cohérent et insolite de grande qualité. La diversité et la qualité des thèmes abordés ici avec beaucoup de minutie en sont les témoins.

Les amateurs de nature et de géographie seront attirés par la première partie de cet ouvrage : vous verrez par exemple qu’Argenton a des points communs avec la montagne à travers ses espèces végétales ou encore que la marnière des Prunes liée à des prélèvements de marne, a permis de mettre à jour des fossiles et des ossements qui ont intéressé en particulier Pierre Rollinat, arrière-grand-père du naturaliste argentonnais, Raymond Rollinat qui lui, a ensuite conservé ce qu’il a reçu de son aïeul. (p. 20)

Dans le chapitre consacré à la nature, vous découvrirez ou retrouverez de nombreuses espèces animales et végétales. Il y avait un côté insolite à choisir parmi les animaux, le loup (p. 38), la cistude, tortue d’eau de Brenne (p. 45), la couleuvre zamenis, verte et jaune, impressionnante par sa taille de 1 mètre 30 à 2 mètres et qui a des noms charmants : « fouet, loup cinglant, sanglard, sanyard ou san-yâs » (p. 47), sans oublier l’incontournable Grand Noir, l’âne du Berry, en cours de réhabilitation (p. 48), ni le félin des forêts berrichonnes, le chat forestier ou chat sauvage (p. 51), de même que l’aigle botté (p. 50). Pour les fleurs, vous trouverez le royaume des orchidées qui n’est pas au paradis mais dans le Berry (p. 30).

Ceux qui ont le culte des traditions, s’attarderont sur les curiosités venues du passé car nos deux lauréats sont les gardiens des coutumes du Berry, comme celle du pèlerinage du Précieux sang du Christ (p. 62) ou celles plus terrestres, à tendance culinaire avec « Les fleurons de la cuisine berrichonne » (p. 188) ou artistiques avec « Les céramiques du Berry : de Verneuil à La Borne » (p. 184)…

Dans le même état d’esprit, Jean-Mary Couderc et Régis Miannay ont été attentifs à la sauvegarde du patrimoine, à travers des objets insolites comme par exemple « Un pont-couvert unique restauré » au Pont-Chrétien dans l’Indre (p. 78) ou « Un musée de la pierre à fusil » (p. 88).

La littérature n’est pas délaissée, bien au contraire :

Maurice Rollinat est ici à l’honneur en tant que pêcheur à la ligne, ce qui est pour le moins original. La philosophie de vie de cet homme est mise en relief, par la description de l’ambiance champêtre dans laquelle il aimait se ressourcer. Nous nous régalons de la minutie de description des techniques de pêche que ce poète emploie par exemple : « L’hiver, par eaux louches, il pêche dans les remous le « chaboisseau » (le chevesne) en appâtant avec de la raclure de boyaux de porc. » (p. 117).

Imaginer George Sand à la chasse aux papillons, semble faire partie du rêve mais non car nous découvrons dans ce livre que cette romancière appelée la lepidoptérologue de Gargilesse, avait une passion pour les papillons (p. 113). Son fils Maurice continuera ses recherches et recensera 3000 espèces !

Maurice Genevoix a aussi sa place parmi les amoureux de la nature : après une petite biographie, Régis Miannay nous entraîne sur les pas des gardes et braconniers que Maurice Genevoix avait plaisir à rencontrer. Le père Touraille mis à l’honneur (p. 181) était « empailleur d’animaux, beau-père de Raboliot ». « Il s’agit d’un naturaliste de Brinon, Louis Beaufils, qui eut de nombreuses conversations avec le romancier, ce que nous a appris son petit-fils, Monsieur Jacques Thuault, directeur adjoint des Douanes en retraite, lui-même poète et auteur de contes et nouvelles. ». J’ajouterai qu’il est membre de notre Académie et a obtenu le prix Saint-Jean Bourdin. M. Miannay a interviewé M. Thuault qui a pu lui donner des précisions sur une rencontre entre Louis Beaufils, le père Touraille et Maurice Genevoix, en particulier d’un repas qu’ils ont partagé : « Une ou deux fois, il resta dîner d’une soupe à la crème et au pain accompagnée de chanciau (omelette épaissie avec de la farine) comme c’était l’habitude en Sologne. » (p. 181) Ce sont de petits détails succulents comme ceux-ci qui font la beauté de cet ouvrage. Ici et là, le lecteur peut découvrir des facettes inhabituelles mais véridiques des gens, des coutumes, de la beauté de la nature.

Alain-Fournier a beaucoup de ressemblance avec son héros comme son attrait pour la bicyclette et le monde secret qu’il a découvert à travers les paysages. Nous pouvons alors partir à la recherche de son domaine mystérieux avec sa sœur Isabelle Rivière ou avec Alain Rivière par exemple (p. 179).

Pour terminer, nous nous régalons de recettes de cuisine insolites comme la soupe à la citrouille ou la soupe au vin. La littérature y resurgit par le biais d’un poème de Maurice Rollinat sur la mort du cochon. En dessert, nous pouvons déguster des croquets de Sancerre, les forestines de Bourges ou massepains d’Issoudun célébrés par Balzac (p. 189). Ce livre se termine par « Bon appétit ! ». Tout gourmand des papilles gustatives ou tout amateur de lecture saura apprécier cet ouvrage qui est un inventaire précieux du patrimoine secret du Berry, alliant la précision à l’humour.


Bravo donc à Messieurs Jean-Mary Couderc et Régis Miannay qui sont comme vous pouvez vous en douter, deux passionnés du Berry. Voici donc le moment de remettre leur prix aux lauréats.


« LE BERRY INSOLITE » (éditions CLD, Tours, 190 pages, 2006, prix : 25 €)


Mme Catherine RÉAULT-CROSNIER



Réponse de Jean-Mary COUDERC


J’irai au-delà de mon remerciement personnel que j’adresse très sincèrement à votre bureau et à tous ceux bien sûr qui nous ont aidés, pour vous dire la joie que j’éprouve lorsque je me trouve comme aujourd’hui, dans un temple, quelqu’il soit, pratiquant la religion du livre et toutes les attitudes non sectaires qui provoquent la lecture et la culture.

                               


Vous savez que tout ouvrage est à la fois un message et un sujet d’analyse et participe quelque peu, quelque part, du sacré, n’ayons pas peur des mots, du mystère comme les œuvres des forgerons africains. C’était une des raisons pour laquelle j’avais créé chez l’éditeur CLD, cette collection « insolite ».On pourrait même dire que les livres qui sont vecteurs d’idées fausses, dangereuses pour nous-mêmes, sont des éléments de réflexion et des jalons dans le difficile combat pour le bien, le beau et les lumières. C’est Carlos Ruiz Zafón dans « La sombra del viento », « l’ombre du vent », qui sort en livre de poche en ce moment, qui a écrit que « chaque fois qu’un livre change de main, que quelqu’un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort ». Comme l’a écrit André PalluelGuillard, président honoraire de la Société savoisienne d’histoire et d’archéologie, ancien responsable de l’Académie savoisienne, un excellent ami de Régis Miannay et de moi-même : « L’intelligence d’un groupe dépend de celle de ses membres en particulier » et je crois que d’aucuns me suivraient tout à fait, en regardant, en pensant par exemple, à une grande équipe de football.Que dire alors des intelligences réunies et croisées de nos deux Académies, par exemple ? Je ressens un réel plaisir en voyant d’une part au travail, une Académie régionale, la vôtre, qui s’est rénovée avec succès et d’autre part des liens de plus en plus étroits tissés entre l’Académie du Berry et l’Académie de Touraine. Cette trame, ce réseau s’est mis peu à peu en place d’une part avec mon associé en écriture, Régis Miannay qui est à la fois académicien de chez vous et académicien de Touraine, comme Madame Réault-Crosnier l’a dit tout à l’heure, Madame Réault-Crosnier, membre du Haut Conseil de l’Académie du Berry, membre du bureau des Amis de l’Académie de Touraine et secrétaire des Amis de Maurice Rollinat, société présidée par Régis Miannay dont je suis devenu un modeste membre. Et pourtant quel mal n’a-t-on pas dit naguère des académies de province ? En général mal comprises, on s’est complu à ne retenir que les us obsolètes et les décorums hors d’âge dont il est vrai, certaines ont quelque peu abusé.Je me contenterai de citer le toujours vert Boucher de Perthes, vantant les mérites de l’Académie d’Amiens : « On se moque des académies de province et l’on a tort. Leur concours pourrait avoir une influence très grande sur les progrès du siècle, malheureusement, elles sont toujours vues d’un mauvais œil par l’autorité locale qui s’imagine que dès qu’elles marchent, c’est sur ses attributions. »

Il existe certes une conférence nationale des académies, mais outre qu’elle soit quelque peu élitiste, elle est quelque peu coupée du terroir. Je crois à l’intérêt des projets d’échange de conférences, mieux au projet d’un colloque ou d’une réunion entre plusieurs Académies du Centre, une fois l’an ou tous les deux ans, chez l’une ou chez l’autre, sur un thème les intéressant toutes et débouchant sur un ouvrage de qualité dont les frais seraient assumés à chaque fois par les académies participantes et la Région. Je souhaite que nos liens se renforcent comme ils se sont déjà renforcés avec l’Académie d’Orléans et l’Académie d’Angers ; à voir, à développer. Merci encore.


Réponse de Régis MIANNAY



Monsieur le Président, chers amis de l’Académie du Berry, Mesdames, Messieurs,

Je voudrais vous exprimer ma reconnaissance la plus sincère pour cette magnifique cérémonie et pour ces cadeaux, ces éloges qui sont, à mon avis, disproportionnés par rapport à ce que nous avons fait. Je pense très sincèrement que c’est à moi de vous remercier parce que, pour imiter un de nos grands écrivains, ce livre, je sais que c’est vous-mêmes qui l’avez écrit, c’est-à-dire que c’est un peu tous les Berrichons que j’ai rencontrés, tel notre ami Monsieur Jacques Thuault, qui m’ont fourni, souvent de façon inattendue, la matière des pages que j’ai pu écrire. Ce fut un grand bonheur d’avoir de nombreux interlocuteurs qui furent mes guides dans ce domaine si riche.



                                


Mes recherches sur Maurice Rollinat ont favorisé celles sur le Berry car, vous le savez, on commence par un sujet qui vous en fait découvrir d’autres dans un enchaînement qui ne finit pas. Comment ne pas penser avec reconnaissance à des personnes comme Georges Lubin qui a été mon ami, qui m’a beaucoup aidé pour préparer ma thèse sur Maurice Rollinat, au collectionneur Joseph Thibault chez qui je suis allé pendant des années et qui m’a emmené –il faudrait écrire à ce sujet tout un livre– visiter la Brenne, qui m’a parlé longuement du Berry et des personnalités du Berry ? Ce furent mes premiers, mes grands initiateurs. Mais il y en a bien d’autres que je devrais citer aussi, qui sont moins connus. Je leur adresse à tous un grand merci.

Je voudrais rappeler aussi que je partage le contenu de ce livre avec mon ami Jean-Mary Couderc. Il n’existerait pas si nous n’étions pas là tous les deux. Il y a des pages que j’ai écrites parce que j’étais bien familiarisé avec le sujet, il y en a beaucoup d’autres, bien sûr, qui sont redevables à Jean-Mary Couderc, surtout sur la nature. Moi, je suis plutôt le littéraire, l’historien. Vous reconnaîtrez les pages qui portent sur ces domaines.

Nous avons eu une collaboration merveilleuse et finalement on peut reconnaître nos sensibilités un peu différentes, mais notre collaboration a toujours été très amicale, très cordiale. Je vois que c’est peut-être ce qui fait l’intérêt de ce livre qui est très sincère, qui tient compte des opinions des uns et des autres, et qui obéit en même temps à une grande rigueur. Nous avons voulu être aussi plaisants et rigoureux que possible.

Nous vous remercions pour ce Prix qui est un précieux encouragement.




 
Dernière modification : 12/11/2011
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