LE BERRY

Le Berry

 

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Blason du Berry

 

Le blason du Berry représente trois fleurs de lys enchâssées sur un fond bleu, le tout encadré de rouge.

 

 

Le fond bleu représente la couleur des Rois de France, elle en est le symbole même, elle projette l'idée de royauté, elle est aussi la couleur du "Centre".

 

Cette couleur symbolise la postérité, le pouvoir en place, elle évoque le bleu du ciel, donc la protection céleste.

 

L'entourage rouge véhicule l'idée de courage, de disponibilité, de noblesse de coeur.

 

 

Enfin, depuis le XIIe siècle la  fleur  de  lys est  l'emblème  des Rois de France, puis emblème d'état à partir du XVe siècle, siècle des Bourbons.

 

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Sans remettre en cause les couleurs héraldiques et historiques du Berry telles qu’elles sont représentées sur le Blason et  décrites ci-dessus,  mais,  c'est probablement après la guerre de 1870 en rapport avec une certaine réaction et l’intérêt pour le régionalisme, que trois nouvelles couleurs vont apparaître dans le paysage berrichon, issues du peuple et de la paysannerie.

Ces trois couleurs sont le vert symbolisant les prairies, le jaune pour les blés et le rouge pour la vigne et le vin.

                                                                    ...

...Le Berry est une province historique de la France de l'Ancien régime, ayant pour capitale Bourges, mais dont toute structure administrative disparaît définitivement avec la Révolution française Ses habitants sont les Berrichons.


Histoire

 

A l’époque Carolingienne,  le Berry est  indépendant avant d’être divisé en duchés. Au XIVe  siècle, le Berry compte environ 350 000 habitants, qui se trouvent plongés dans la guerre de Cent Ans par le terrible raid du  Prince Noir en 1356.

 

Région–frontière, base possible de départ pour une reconquête du Poitou et de l’Aquitaine, le Berry est érigé en duché-pairie au profit du troisième fils du roi Jean le Bon, Jean de France, en  1360.

Le jeune duc, après un temps de captivité en Angleterre, prend possession de son apanage qui comprend également l’Auvergne. Ayant toujours d’énormes besoins d’argent, il se préoccupe avant tout d’augmenter les charges fiscales, destinées à financer les frais de guerre, les fondations pieuses, et,  surtout, les dépenses  somptuaires  qui  marqueront  son

« règne ». Homme de guerre bien que piètre militaire, il fait une entrée triomphale à Limoges en 1370 : les bourgeois et l’évêque décident de se ranger dans le camp des Valois, ce qui entraîne peu après de terribles représailles anglaises sur la Cité. Poursuivant ses offensives en concertation avec Du Guesclin et le duc d’Anjou, les victoires de la campagne de 1372 lui valent d’ajouter à son apanage le Poitou  (1373). La mort de Charles V en 1380 aboutit à une répartition des profits et des honneurs entre les oncles du tout jeune roi Charles VI : Jean obtient le gouvernement du Languedoc qu’il s’empresse de mettre en coupe réglée. Ses excès entraînent sa destitution  en 1388, mais le roi ne tarde pas à sombrer dans la folie (1392) ; la voie du pouvoir est de nouveau ouverte. Louvoyant au mieux de ses intérêts  entre Armagnacs et Bourguignons, le duc Jean va même  jusqu’à traiter avec les Anglais auxquels il promet de livrer la Guyenne (1412) ; cette attitude provoque le siège de Bourges par les troupes royales. Jean capitule, il meurt quatre ans plus tard à l’âge de 76 ans.

Homme de goût, il avait entrepris un ambitieux programme de constructions prestigieuses : palais dans chacune de ses capitales (Bourges, Poitiers et Riom), résidences et demeures princières comme celles de Mehun, Sainte-Chapelle palatine de Bourges. Amateur d’art et de musique, de grandes chasses et de riches soupers, il avait de plus la manie coûteuse  des collections : manuscrits précieux, bijoux, émaux, tapisseries, oiseaux, animaux rares et exotiques et s’entourait de nains. Attirant les meilleurs artistes de son temps, il fit exécuter des chefs-d’œuvre dont les « Très Riches Heures du duc de Berry » des frères Limbourg.



Les départements berrichons

                 

      Indre (36) et Cher (18)     

 

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Les régions naturelles

Le Berry se compose de plusieurs régions naturelles, du Nord au Sud.

Une petite partie entre Gien et Sancerre.

Une petite partie de la Sologne entre Vierzon et Aubigny-sur-Nère.

Le Pays fort , entre Sancerre et Aubigny-sur-Nère.

La Champagne berrichonne: principale région naturelle, autour de Châteauroux, Issoudun et Bourges.

Le Boichaud nord (Indre) région Valençay, Levroux.

Le Boichaud sud région La Châtre jusqu'à St Benoit du Sault.

 

La Brenne ou Pays des mille étangs région Rosnay, Mézières en Brenne


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La Musique du Berry

«[...] En général, elle est lente et douce, avec des intervalles peu étendus, rarement guillerette et sautillante, jamais tourmentée de violentes passions… »

                                                            Laurian Touraine

[...] Nos airs sont, à l’image de nos horizons : calmes et "gridoux" souvent nostalgiques, si on en excepte les marches gaillardes réservées aux "noceux".

                                                                          Jean-Louis Boncoeur


Le plus souvent les airs sont transmis de façon orale (parfois avec des variantes) suivant le musicien ou le lieu.

George Sand, Chopin et surtout Pauline Viardot (sœur de La Malibran) ont noté un certain nombre d’airs entendus dans la région de Nohant.

[...] « Cette musique qui n’a ni règle ni mesure » écrit George Sand dans sa correspondance
et dans Consuelo, elle explique : « il y a une musique qu’on pourrait appeler : naturelle, parce qu’elle n’est point le produit de la science et de la réflexion, mais celui qui a échappé à la rigueur  des règles et des conventions. C’est la musique populaire, c’est notre musique…

                                                              ... ... ...
Vielles et Cornemuses…

Au début du XIXe siècle, le Ménétrier Berrichon ou « musiqueux » joueur de musette est souvent seul pour animer les fêtes corporatives, patronales ou familiales, cela constitue  pour lui une source intéressante de revenu, quelque fois il est accompagné d’un vielleux. 

Ce n’est qu’à partir du moment où le couple vielle / cornemuse se forme que les tonalités s’uniformisent. La petite cornemuse du Berry ou musette est à l’époque de George Sand de différentes  tonalités, mais souvent Si bémol, il faut attendre 1910 pour voir arriver le hautbois de 16 pouces en Sol. La grande cornemuse décrite par George Sand dans son roman Les Maitres Sonneurs est généralement en Do ou Ré.

[…] extrait de « Promenade autour d’un village » George Sand 1859

La cornemuse à petit ou à grand bourdon est un instrument barbare, et cependant fort intéressant. Privé de demi-tons  accidentels, n’ayant juste que la gamme majeure, il serait un obstacle invincible entre les mains d’un musicien. Mais le musicien naturel, le cornemuseux du Berry  (formé presque toujours en Bourbonnais) sait tirer de cette impuissance de son instrument un parti inconcevable. Il joue tout ce qu’il entend ; majeur ou mineur, rien ne l’embarrasse. Il en résulte des aberrations musicales qui font souvent saigner les oreilles, mais qui aussi parfois frappent de respect et d’admiration par l’habileté, l’originalité, la beauté des modulations ou des interprétations.

Arrivée au crépuscule de sa vie, George Sand aura, elle aussi son brin de nostalgie, ainsi elle écrit :

Dans son agenda du 29juillet 1866.

[…]C’est la Ste Anne, nous allons ce soir à l’assemblée avec les dames Villejovet. C’est triste,  peu de monde, un seul orchestre, on danse sur un parquet des danses impossibles, ni lard ni cochon : plus de grâce, plus de caractère, plus rien du vieux Berry… c’est fini. Je l’ai vu mourir  et j’ai bien fait de la raconter, plus de beaux gars, plus de jolies filles. Bientôt il n’y aura plus de coutumes.

A Henri Harisse, le 19 janvier 1867.

[…]  Le beau berrichon de ma jeunesse est aujourd’hui une langue morte. La bourrée cette danse si jolie est remplacée par de stupides contredanses, nos chants du terroir, admirable autrefois et qui faisaient l’adoration de Chopin et de Pauline Garcia, cèdent le pas à la femme à barbe.

Agenda du 31 juillet 1870.

Fête de Ste Anne, je n’y [vas] pas. Je ne retrouve plus mes paysans, plus de bourrées… la polka et la Marseillaise.

 

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Tourisme

 

 

 

L'Indre :

 

 

 

http://www.gralon.net/tourisme/tourisme-departement-indre.htm

 

 

Le Cher :

 

 

http://www.gralon.net/tourisme/tourisme-departement-cher.htm

 

 

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Gastronomie - Patrimoine

 

D'un point de vue historique, l'existence d'une gastronomie berrichonne propre est essentiellement subjective. La plupart des produits ci-dessous sont d'une création postérieure à la disparition historique du Berry. Ainsi, la pomme de terre n'est apparue dans ces régions qu'au milieu du XIXème siècle. D'autres plats sont généralement l'adaptation de recettes populaires qui concernent initialement d'autres terroirs, et il existe une grande diversité culinaire au sein des régions actuelles qui composèrent un jour le Berry historique.

 

Spécialités :

Une des spécialités souvent cataloguée comme « typiquement berrichonne » est le "pâté berrichon", appelé aussi "pâté de Pâques". Celui-ci a une farce de viande de porc et de veau, salée, poivrée, avec ail, persil, oignon ou échalote, surmontée d'œufs durs coupés en deux, le tout emballé dans une pâte brisée ou feuilletée.

Le "jau au sang" (ou poulet en barbouille) est un poulet flambé et coupé en morceaux qui est cuit pendant une heure. Le sang cuit à feu doux, de la crème, un jaune d'œuf et le foie pilé sont ensuite ajoutés, donnant ainsi un poulet en sauce.

D'autres plats « berrichons » sont : les œufs en cocotte dit  "à la couille d'âne"). Le "truffiat" est une tourte aux pommes de terre. La galette aux pommes de terre est une pâte feuilletée où une partie de la farine est remplacée par de la purée. Les beignets ou "beugnons", au pommes coupées en rondelles  dont on se régalent  à Carnaval . 

Le clafoutis regroupent plusieurs recettes à base de cerises. Le poirat est une tourte garnie de poires. Le radillat  qui devient  pain bénit après être passé par l'église notamment pour honorer  Saint Vincent, patron des vignerons.

  • Les vins: rattachés à la grande famille des vins de Loire, les vins berrichons sont réputés pour les blancs, mais aujourd'hui les rosés et rouges sont de belles factures et très appréciés.

le Sancerre et le Quincy :  http://www.sancerre-ericlouis.com

Menetou-Salon :http://www.menetou-salon.com

Reuilly : http://www.domaine-cordaillat.fr

Châteaumeillant : http://www.chateaumeillant.com

Valençay : http://www.vins-fromages-valencay.com

  • Les fromages de chèvres:


Pyramide de Valençay :http://www.vins-fromages-valencay.com

 

Crottin de Chavignol : http://www.dubois-boulay.fr

 

 

Pyramide de Pouligny-St-Pierre :

 

http://www.univers-fromages.com/encyclopedie-fromage-Pouligny-Saint-Pierre-AOC-5.htm

 

  • La Poule Noire du Berry :

 

 

 

www.lapoulenoireduberry.fr

 

  • Ane Grand Noir du Berry :

 

 

 

 

 

 

http://www.afagnb.com

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  • Portail du Berry -  Source Wikipédia :

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Berry

 

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Dernière modification : 09/11/2021
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